Fabrique d'illettrés

Il faudrait le répéter plusieurs fois encore, l’enseignement pratiqué en Algérie, du primaire au supérieur, en passant par le professionnel, publique ou privé, est un véritable groupe “analphabêtogène” dans toutes les langues. L’une des causes de ce HONTEUX désastre, la politique despotique (inculte, nécessairement) de dévalorisation exterminatrice du libre penseur, suivant l’arbitraire des politicards de l’arabisation idéologicopolitique, autarcique et ostracisante qui a servi beaucoup moins des idéaux louables, mais beaucoup plus des analphabêtes aux pouvoirs, portés, maintenus et renouvelés plus tard en tant qu’ânes alphabêtisés instrumentalisant les émotions des honnêtes gens du peuple pour mieux grossir leurs émoluments et monuments. Par ailleurs, toutes les pseudo réformes, sans lendemain bénéfique, se sont faites à huis clos, entre bureaucrates périmés et gens de la profession, tout aussi bureaucrates, périmés et déprimés, chacun à sa manière, plus intéressés par les mesquins intérêts et avantages qu’ils voudraient en tirer que par l’Avenir de l’Intelligence Nationale, qu’ils sont d’ailleurs incapables d’entrapercevoir. Exit les véritables concernés, parents d’élèves, étudiants, responsables d’entreprises, société civile… comme si la politique de l’enseignement était affaire d’un ministère ou, pire, d’un ministre tout seul.. Et cela n’est pas prêt de s’arrêter, à moins d’une mobilisation de longue haleine de l’intelligentsia démocratique. Puisse en être le prélude déterminant, l’intervention indignée de ces quatre universitaires que nous saluons, link